« Pourquoi suivre un instagrammeur publiant des contenus commandités autour de l’alimentation maison ». L’étudiante à la maîtrise en communication, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Camille Trudelle aborde ce sujet dans une recherche réalisée dans le cadre de son mémoire. Elle s’intéresse plus particulièrement aux éléments favorisant la confiance des abonnées dans les marques alimentaires sur Instagram. La recherche vise à comprendre les liens tissés entre les instagrammeurs et leurs abonnées.
Lors du colloque « Qu’est-ce qu’ils mangent? Construction des pratiques alimentaires à l’adolescence », événement réalisé en mai 2017, dans le cadre du 85e congrès de l'ACFAS, Camille Trudelle a présenté les premiers résultats de sa recherche. En ce qui concerne la transparence dans les publicités, les résultats indiquent que 75% des publications proposant des produits alimentaires comportent des ambiguïtés quant à la une collaboration avec l’industrie, ce qui peut rendre difficile l’identification des contenus commandités. Les résultats issus des entretiens compréhensifs montrent qu’Instagram représente une source de créativité pour les interviewés, où ils peuvent trouver des idées concernant l’alimentation et s’inspirer. La majorité des répondants croient que la présence des marques sur ce réseau social ne les influence pas. Ce résultat suggère que les répondants estiment contrôler la façon comment ils retiennent les publicités proposées. Quant aux relations de confiance, certains interviewés se disent méfiants envers les grandes marques et les publicités considérées trop évidentes. Dans sa conclusion, Trudelle suggère qu’il y serait nécessaire d’adopter un code éthique afin d’éviter les publicités camouflées sur les réseaux sociaux.
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